José Lamba a suivi l’École d’Horticulture de Versailles avant de devenir architecte paysagiste à Nice en 1901.
Ingénieur agronome, expert auprès des tribunaux, son père est au moment de sa naissance en poste au Caire depuis 1905, employé de la Nile Land and Agricultural Company – un contorsium européen appartenant à Franzt Sofio, Charles Bacos et George Maksud – des investisseurs d’origine syro-libanaise spécialisés dans les terrains agricoles, mais engagés là dans la spéculation foncière. Il s’agit pour lui de créer un nouveau quartier résidentiel et élégant, baptisé Garden City, au sud de la vieille ville, le long de la rive est du Nil. Un projet rendu possible par la construction du barrage d’Assouan en 1902. Un terrain de 28 hectares autour de l’ambassade d’Angleterre comprenant alors 3 palais et vastes parc à transformer en 273 parcelles. Lamba dessine les plans de lotissements sans angle droit, labyrinthique, aux routes étroites, sinueuses et entrelacées, dans le plus pur style art déco, où seront bâties des maisons, des palais ou de petits immeubles de rapport hétéroclites, entourées de jardins luxuriant. Les acheteurs en seront surtout les institutions étrangères (beaucoup d’ambassades), le Vatican, les membres de la famille royale, ou de riches hommes d’affaires… Ce deviendra le quartier résidentiel des élites.

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Le frère de Joseph Lamba, Henri, vit également en Egypte depuis 1895 comme professeur à l’Ecole Khédiviale de droit (diplômé de l’école des sciences politiques et docteur, il enseigne le droit administratif et la législation financière tout en exerçant en tant qu’avocat à Alexandrie). Il donnera sa démission en 1917 quand l’enseignement en français est supprimé.

Sa mère, Jane Pinon, a fait de solides études secondaires.