Jacqueline Lamba est le symbole féminin de la lutte pour être peintre. Moins connue comme artiste que ses amies Dora Maar, Frida Kahlo ou Claude Cahun, elle demeure dans les livres et les catalogues l’épouse numéro deux d’André Breton, l’ « ondine » qui a séduit le poète de « la nuit du Tournesol ». La muse « scandaleusement belle » décrite dans L’Amour fou. Mais aussi la mère d’Aube Breton Élléouët.

Belle et indépendante, elle n’a cessé de combattre pour faire reconnaître son besoin impérieux de peindre. Quitte à « préférer » la solitude et l’isolement. Son caractère « haut », direct et franc, sans jamais tomber dans les travers venimeux de Dora Maar, n’était pas facile. Et ne l’a pas aidé. Mais c’était une femme de passion et d’une sincérité absolue.

La peinture de Jacqueline Lamba n’a rien de féminin. C’est là où elle a gagné sa vraie place, qui n’est pas encore reconnue. En secondes noces, elle épousa le sculpteur David Hare, dont elle eut un fils, Merlin. S’il lui laissa plus d’espace pour peindre à sa convenance, le mariage ne tint pas.

NB : Son œuvre a souffert de plusieurs pertes ou dégradations : les tableaux laissés au 42 rue Fontaine en 1940 ont « mystérieusement » disparu ; elle a elle-même détruit une partie des tableaux réalisés à New York au début des années 40 suite à une remarque de Matta qui les trouvait très proches des siens.

1910 – 1914

1915 – 1925

1926 – 1936

1937 – 1947

1948 – 1958

1959 – 1970

1971 – 1993

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